Au plaisir des papilles et des pupilles

Writer // Pierre-Benoît Sepulchre - Photography // Sébastien Van de Walle

Déjeuner ou dîner à l’hôtel entre lentement mais sûrement dans les habitudes des Belges. Une tendance que l’équipe du Hilton Brussels Grand-Place entend bien suivre avec son restaurant Sentro qui, dernièrement, joue aux résidences d’artistes !

« Trop internationaux », « trop guindés » ou encore « trop peu intimes », les restaurants d’hôtels souffrent de clichés généralement faux. Depuis quelques années, ceux-ci se réinventent afin de proposer une cuisine authentique et originale, dans des décors qui, bien souvent, valent le détour. C’est le cas du Sentro, le restaurant de l’hôtel Hilton Brussels Grand-Place. Son chef, Vincent Masson, nous invite à passer à table pour y découvrir quelques-unes de ses spécialités, mais aussi les œuvres qui agrémentent son restaurant.

Car outre une carte qui évolue au gré des saisons, le Sentro se distingue par un concept original : proposer des mets imaginés par le chef et inspirés de créateurs qui exposent leurs œuvres dans l’hôtel. Chaque nouveau menu est donc concocté en collaboration avec un nouvel artiste, ce qui permet d’offrir aux hôtes et visiteurs une expérience culinaire inédite.

Joli et exquis

En bon Normand, Vincent Masson apprécie les produits de la mer. Du poisson, des crustacés, un peu de crème mais pas trop, sa cuisine est savoureuse et équilibrée. Formé en France, il a ensuite fait ses armes en Belgique, en Suisse et en Écosse, avant de descendre à Montpellier. Il remonte ensuite sur Paris pour y intégrer les cuisines de plusieurs hôtels. Installé à Bruxelles, une ville qu’il aime beaucoup, il officie auprès des chefs David Martin et Marcel Ravin, avant de prendre la direction des cuisines du Sentro. « Nous proposons une cuisine harmonieuse, contemporaine, à l’assaisonnement mesuré, rehaussée de produits locaux. Je collabore avec Dierendonck pour la viande, le fromager Van Tricht à Anvers, Rhino pour les légumes ou encore Debailleul pour la pâtisserie. De quoi répondre à une clientèle qui, souvent, nous demande si on connaît des restaurants locaux. Notre réponse est simple : pourquoi n’essayez-vous pas le restaurant de l’hôtel ? Vous ne serez pas déçus ! »

Succincte, la carte du Sentro compte trois entrées, trois poissons, trois viandes et trois desserts. On y trouve aussi deux plats végétariens. Ce jour, le chef nous propose son beignet de crevettes grises à l’encre de seiche, un de ses « plats signatures », un turbot rôti avec sa mousseline de chou-fleur, rehaussé de citron et de quelques grains de caviar et, comme dessert, un javanais revisité. Le tout est délicieux, goûteux et parfaitement équilibré, d’autant que le service est impeccable. Une expérience comme on voudrait en vivre dans tout restaurant !

Œil pour œil

Le Sentro entend donc offrir à ses hôtes une nouvelle perspective sur Bruxelles. Un éveil des sens, orchestré par Vincent Masson qui s’entoure de créatifs qui, comme lui, ont une passion pour leur ville. La première artiste qui met ce nouveau concept en lumière est Véronique Van der Wielen. La Bruxelloise peint des séries de portraits, les yeux dans les yeux, sans jamais détourner le regard, tandis que sa main trace, souvent en un seul trait continu, le portrait de la personne qui lui fait face. 

« C’est l’occasion pour moi de créer une connexion, durant laquelle on échange par le regard, avec peu voire aucun mot. Cela me permet de capter les émotions de la personne, mais aussi son état d’esprit et parfois plus, car souvent un vécu ou une histoire ressort de cet échange. J’esquisse alors, au moment même et sans m’interrompre, une série de portraits issus d’un mouvement, de lignes qui traduisent ce que je perçois et ce que je ressens. » Des portraits qui se distinguent par leur justesse et leur authenticité, avec une vérité qui supplante l’esthétique.

Ce concept d’œuvres d’art personnalisées, doublées d’une expérience humaine, a séduit la directrice de l’hôtel, Ellen Deboeck. « L’idée initiale était de dresser le portrait du chef, mais, finalement, il a été décidé d’en faire de même pour une vingtaine d’employés de l’hôtel. Une belle expérience pour chacun d’entre eux, qui leur a aussi permis de se réapproprier les lieux après des mois particulièrement chahutés », explique l’artiste.

Les œuvres de Véronique Van der Wielen jalonnent le rez-de-chaussée de l’hôtel, mais aussi l’imposante rotonde du restaurant où une gigantesque fresque matérialise son état d’esprit tout au long du confinement. Un joli pied de nez à des mois que l’on souhaite vite oublier, un bel hommage aussi à un retour à la normale tant attendu !

Een streling voor het oog en de tong

Lunchen of dineren in het hotel wordt gaandeweg een gewoonte van de Belgen. Hilton Brussels Grand-Place speelt hierop in met zijn restaurant Sentro!

Sinds enkele jaren vinden hotelrestaurants zichzelf opnieuw uit om authentieke gerechten aan te bieden in decors die vaak de moeite lonen. Dat geldt ook voor Sentro, het restaurant van het Hilton Brussels Grand-Place. Chef Vincent Masson laat ons zijn keuken ontdekken, maar ook de kunstwerken in zijn restaurant.

Sentro onderscheidt zich immers door een origineel concept: gerechten waarvoor de chef zich laat inspireren door kunstenaars die hun werk tentoonstellen in het hotel.

Mooi en exquis 

Vincent Masson houdt van producten uit de zee. Zijn keuken is smaakvol en evenwichtig. «Wij bieden een harmonieuze, eigentijdse keuken op basis van lokale producten. Ik werk samen met Dierendonck voor het vlees, kaasaffineur Van Tricht in Antwerpen, Rhino voor de groenten en Debailleul voor het gebak. Klanten vragen ons vaak of we lokale restaurants kennen. Nu kunnen we gewoon zeggen: waarom probeert u het restaurant van het hotel niet? U zal niet teleurgesteld zijn!”

Wij namen de proef op de som, en inderdaad: een heerlijk menu, een onberispelijke bediening. Een ervaring die u in elk restaurant zou willen beleven!

Oog in oog

Vincent Masson wil de zintuigen prikkelen en omringt zich met creatieve mensen. De eerste kunstenares die dit nieuwe concept in de spotlights zet, is Véronique Van der Wielen. De Brusselse schildert portrettenreeksen, ‘Les Yeux Dans Les Yeux’, zonder ooit weg te kijken, terwijl haar hand – vaak in één ononderbroken lijn – het portret schetst van de persoon tegenover haar.

Ellen Deboeck, directrice van het hotel, kon het concept wel smaken. “Het initiële idee was om een portret van de chef te maken, maar uiteindelijk werd beslist om hetzelfde te doen voor een twintigtal hotelmedewerkers”.

De werken hangen op de benedenverdieping, maar ook aan de imposante rotonde van het restaurant, waar een gigantisch fresco verwijst naar de lockdown. Een mooi afscheid van een periode die we het liefst zouden vergeten, en een mooi eerbetoon aan de langverwachte terugkeer naar de normaliteit!

HILTON BRUSSELS GRAND-PLACE 
SENTRO RESTAURANT - À TABLE AVEC VINCENT MASSON
www.sentro.brussels